J’AIME À SHERBROOKE
La proximité de tous les services, tout est proche! Il n’y a « presque » jamais de trafic! Les restaurants et la vie culturelle! Comme un sentiment de « Grand Village », tout le monde se connait!
Témoignage recueilli par Humains de Sherbrooke
Je suis née au Panama, dans une famille très humble mais travaillante et surtout, souriante. Mes parents ont décidé de quitter le pays vers l’inconnu, âgés de 28 ans, en laissant une bonne carrière, un condo, leur famille et amis derrière. Tout ça pour nous offrir, à moi et à mon petit frère, un avenir meilleur. Je suis donc arrivée au Québec à 5 ans, en août 1990, prête à intégrer la maternelle d’accueil dès septembre. On me dit souvent que je n’ai pas d’accent, qu’on dirait que je suis née au Québec… Je me plais à répondre que j’ai grandis avec Passe-Partout et Bibi, pareil comme eux! Mes parents se sont plongés dans la culture québécoise, nous compris, en écoutant Les BB, Marie Carmen et Canal Famille! Avec le temps, ils nous ont expliqué leurs motivations à quitter notre pays natal, pour l’inconnu, pour le froid. Ils nous ont aussi raconté notre parcours, digne d’un film hollywoodien, durant lequel on ne s’est rendu compte de rien! Nous avons été retenus à la frontière du Canada car nos papiers n’étaient pas en règle. Nous avons habité dans un sous-sol d’église aux États-Unis au sein d’une communauté religieuse qui nous a traités comme des rois et ce, pendant un mois! Je ne me souviens que de la crème glacée mangée et de nos dodos en lits de camp, je trouvais ça extraordinaire comme aventure! Mes parents ont refait leur vie ici, ont acheté leur première maison 15 ans après leur arrivée au Québec. Mon frère et moi vivons de belles vies, bien accomplies, riches en souvenirs panaméens et québécois! Et tout ça grâce à nos parents, à notre famille qui nous garde bien enracinés au soleil, et à notre famille et amis québécois qui nous ont accueillis à bras ouverts. Quand j’ai eu 28 ans, alors que j’étais encore aux études, alors que j’habitais seule en appartement et que je me questionnais sur mon futur… j’ai réalisé qu’à cet âge, mes parents ont tout laissé tomber pour nous. Je leur en suis éternellement reconnaissante!
J’AIME À SHERBROOKE
La proximité de tous les services, tout est proche! Il n’y a « presque » jamais de trafic! Les restaurants et la vie culturelle! Comme un sentiment de « Grand Village », tout le monde se connait!
J'AIME MOINS À SHERBROOKE
Le fait de pouvoir rencontrer mes étudiants lorsque je suis en « mou » hahaha (le point négatif du « Grand Village ».
AILLEURS QU’À SHERBROOKE IL ME MANQUERAIT
Les restaurants et la vie culturelle.
SI J’ÉTAIS MAIRE DE SHERBROOKE
Excellente question, à laquelle je ne me sens pas assez connaisseuse pour répondre!
JE SUIS À SHERBROOKE
J’ai eu un poste de rêve à l’Université, mon chum a suivi!