J’AIME À SHERBROOKE
Les espaces verts, les rivières et les lacs… et les 2 Siboires.
Témoignage recueilli par Humains de Sherbrooke
Depuis 2017, j’ai adopté un mode de vie zéro déchet, après avoir lu le livre de Béa Johnson. Quand j’ai lu ce livre, j’ai eu un déclic. Je ne pensais pas vraiment y arriver, mais je trouvais ça fun à essayer. J’ai commencé par la base, en épurant dans ma cuisine et en refusant des choses dont je n’ai pas besoin. Ensuite, j’ai décidé de l’essayer, même si je me disais que ce serait compliqué. Je me suis finalement rendue compte que c’est très facile de prendre un sac et d’aller remplir farine, sucre, etc. Avec l’arrivée du Silo, c’est devenu tellement facile! Mes valeurs écologistes m’ont aussi amenée à réduire mes déplacements. J’ai vendu mon auto. Je fais donc tous mes déplacements à pied. Je fais quelques commissions à chaque jour. Ce qui a beaucoup changé, c’est mon alimentation. Il y a plein de recettes que je faisais souvent que je ne fais plus, parce que ça exige d’acheter une boîte de conserve par ci, une bouteille de sauce par là. Ça devient trop compliqué. Maintenant, je cuisine avec ce qui est disponible plutôt que de cuisiner une recette choisie d’avance. J’achète aussi beaucoup plus par petites doses, parce que nécessairement, en étant à pied, je ne peux pas faire de grosse épicerie. Sur le bord de la porte, j’ai toujours une liste de choses dont j’ai besoin et un paquet de contenants vides, prêts pour ma prochaine marche. La dernière fois que j’ai vidé ma petite poubelle, c’était au bout de 3 ans d’accumulation. Je n’ai même pas de recyclage chez moi, parce que j’achète tout en vrac. C’est sûr que ça demande plus d’organisation. Je cuisine autant qu’avant, mais de façon plus stratégique et organisée. Pour libérer la cuisine de plastique, ça m’a pris plus d’une année. On en accumule des contenants et des gadgets. Aujourd’hui, je tripe quand mes armoires sont vides! On dirait que c’est plus libre, plus c’est épuré, plus on a l’esprit libre.
Parallèlement, depuis longtemps, j’ai un Westfalia et je me promène l’été. En tant qu’enseignante, j’ai la chance d’avoir beaucoup de vacances. En van, ce que j’aime, c’est que je n’ai pas grand-chose. J’ai donc l’esprit libre, j’ai tout mon temps pour profiter de la nature. Parce que moins tu as de choses, moins tu as de choses à t’occuper. Je n’ai pas à penser à sortir mes poubelles, à faire le ménage des aliments périmés. Évidemment, pour le zéro déchet, ça se complique un peu dans le van, parce que quand je pars pendant des mois, je dois m’approvisionner, trouver les petites boutiques zéro déchet partout. Par contre, je trouve toujours, et ce sont souvent de très belles découvertes et de très belles rencontres. Dans un an, je compte partir vivre en van pendant 8 mois. J’aimerais faire le tour des États-Unis et revenir par la côte ouest américaine pour faire de la randonnée aussi. C’est sûr qu’avec le zéro déchet, ce sera plus d’organisation. Je suis habituée de cuisiner et de congeler des trucs, ce que je ne pourrai pas faire en van. Ce sera un défi, mais c’est stimulant.
J’AIME À SHERBROOKE
Les espaces verts, les rivières et les lacs… et les 2 Siboires.
J'AIME MOINS À SHERBROOKE
Le manque d’espaces pour les piétons et pour les déplacements piétonniers (ou cycliste).
AILLEURS QU’À SHERBROOKE IL ME MANQUERAIT
Le Siboire et les grands espaces verts
SI J’ÉTAIS MAIRE DE SHERBROOKE
Je développerais une piste cyclable et piétonnière du côté ouest de la St-François de Lennoxville à la 610 avec la possibilité de traverser sur les 2 rives. Et le pont de la voie ferrée qui traverse la St-François près du pont Galt serait aussi accessible au vélo et piéton.
JE SUIS À SHERBROOKE
Pour la beauté de la ville et la nature à proximité.